vendredi 5 octobre 2007

Sixième evnoi: Kangourou Island


Sixième envoi : Kangourou Island

Je (Jeanne-Mance) vous partage mon petit voyage de deux jours à Kangourou Island. Moi, l’amoureuse des îles, je ne pouvais me passer de cette expérience. C’est une petite île située à deux heures de route d’Adelaide, ville de l’état de South Australia. Par la suite, nous devons prendre un bateau pour 45 minutes afin de se rendre sur l’île; agréable traversée! J’avais pris un tour organisé. C’est vraiment un tour organisé : 40 minutes à telle place, 35 minutes à telle autre, monte et descend de l’autobus. Bref, on se fait organiser. On a eu la chance d’être un petit groupe de 7 personnes. Ceci a été un aspect intéressant du voyage. Le groupe était composé de 3 australiens, 2 anglaises, 1 québécoise (devinez qui ?) et un suisse allemand. Je vous laisse tirer vos conclusions. Je m’en suis bien tirée quand même.
Tout était compris dans le forfait : les repas, le coucher, le transport, les entrées dans différents parcs nationaux. Pour 380.00 $, je trouve que ce n’est pas si cher. Notre guide, Brian, est un homme qui connaît bien sa région, l’histoire de l’île, la faune et les animaux. Par exemple, en se promenant dans un parc, il voit des traces de quelque chose. Il dit : « Il y a un walibi pas très loin d’ici ». Il se baisse et, hop! il y a un walibi tout près. À un autre moment, il voit par terre un gland fraichement croqué, encore une fois : il dit « il y a un oiseau (dont je n’ai pas retenu le nom) quelque part ». Juste à se lever la tête et on voit un magnifique oiseau sur la branche. On sentait qu’il aimait son île.
C’est également lui qui cuisinait nos repas. Cependant, dans un esprit communautaire, on mettait la main à la pâte. C’est ainsi que j’ai cuisiné le repas du lundi soir. BBQ oblige car nous sommes en Australie. C’est la cuisson préférée des Australiens. Alors au menu, il y avait pommes de terre, saucisses, steak, poitrine de poulet, oignons frits et champignons. Délicieux! et tout le monde a apprécié mes talents culinaires…!
Le lundi il ne faisait pas très chaud et nous supportions très bien nos polars. Le lendemain, alors là, 30 degrés, merveilleuse température, soleil qui surplombe, toujours un peu de vent (nous sommes sur une île quand même !). On a marché pendant ces deux jours. On ne connaît une région que quand on la marche n’est-ce pas ?
Alors voici que j’ai vu sur cette magnifique île. Nous avons visité la baie des phoques. Sur la plage, une cinquantaine de phoques se font griller au soleil. Ici, une mère avec son petit qui prend la tétée ; là, un mâle qui fait la cour à une femelle. Plus loin, un petit qui cherche sa mère, d’autres qui s’amusent à se donner des becs. Heureusement, c’est un endroit protégé. On doit y entrer seulement avec des guides afin d’éviter que les gens touchent aux phoques (car ils sont de 5 à10 pieds de nous). Avec les enfants, les guides font des ronds autour des phoques pour qu’ils comprennent bien qu’ils ne peuvent dépasser cet espace. D’ailleurs ces phoques, on les voit un peu partout sur l’île étendus sur des rochers. Mais sur cette plage, c’est vraiment exceptionnel !
Par la suite, nous sommes allés rencontrer les koalas…oui…oui… les koalas dans leur habitat naturel. Disons que c’est assez émouvant de voir ces petites bêtes qui dorment sur une seule branche parfois en ouvrant un œil pour voir c’est qui ces bibites qui les observent. Il y avait un avec son bébé mais il était trop haut perché pour bien le voir. À Sydney, j’en avais vu au zoo. Je n’ai pas pris de chance à ce moment-là, j’ai pris plusieurs photos. Mais les voir dans le bois, c’est autre chose. On s’est regardé un koala et moi en plein dans les yeux pendant au moins deux minutes. Je pense que nous nous sommes reconnus lui et moi. Je lui ai dit que j’étais venu de très loin pour le voir.
Nous avons vu quelques kangourous mais pas tant que cela même si cette île se nomme Kangourou Island. Les kangourous c’est comme les chevreuils au Québec : ils traversent la route devant nous, nous devons faire attention de ne pas les frapper. Ou encore on en retrouve morts sur le bord de la route. On en voit dans des champs à coups de dizaines. C’est fou que quand on met les choses en perspective elles prennent un autre sens !
Ensuite, j’ai vu une belle petite bête appelée echinda. Notre chauffeur aimait bien cet animal. Il a arrêté l’autobus et nous avons descendu et observé l’echinda pendant quelques minutes. J’ai vu un serpent mais il était mort… ouf…!
L’agriculture est la deuxième industrie à Kangourou Island après le tourisme. Alors, nous voyons dans les champs des moutons, des moutons et des moutons. La laine australienne est très reconnue dans le monde. Le matin, quand nous nous sommes levés, nous entendions bêler tous ces moutons. C’est un beau chant. J’ai vu des alpacas (pas très exotiques vous direz).
Autre chose magnifique : sur cette île, il y a un petit désert appelé Little Sahara. Le chauffeur nous avait fourni des sandboards. On s’est amusé comme des fous et des folles. On a ri. On est redevenu des enfants. Ce fut très chouette. Un petit brin de plage; on ne peut pas voir l’océan sans s’y mettre les pieds.A part de cela, j’ai vu des paysages magnifiques que je vous laisse admirer par vous-mêmes.
L’anecdote du voyage. Je croyais que cette ile se nommait Kangourou’s Island. C’est-à-dire en prononçant bien le S entre Kangourou et Island. Alors le soir, assis autour du feu, quelqu’un me demande « Pourquoi tu dis Kangourouze Island ?». Je réponds mais ce n’est pas comme cela qu’elle s’appelle. Non, il n’y a pas de S et le chauffer me dit : regarde sur mon autobus, il n’y a pas de S. Écrire cet anecdote n’est pas aussi drôle que de le vivre. Alors, à tout moment, il y a quelqu’un qui s’amusait à dire « Welcome to Kangourouze Island » En partant, le chauffeur m’a dit : « je n’oublierai jamais cet histoire et si tu permets elle fera partie de celles à raconter lors de mes voyages ».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

crée J Mance,va..tu ne change pas..frèrotxxxxx