vendredi 14 décembre 2007

15e envoi : Laos

15e envoi : Laos
L’Inde a été fort stimulante mais aussi épuisante. Il nous a donc fallu revoir notre manière d’organiser notre itinéraire. Ainsi, après quatre jours de repos à Chang Mai dans le Nord de la Thaïlande, nous avons décidé d’entreprendre le Laos avec un rythme plus lent soit des séries de quatre jours consécutifs au même endroit et avec moins d’activités. Nous nous sommes donc limités essentiellement à deux villes au Laos : Luang Prabang et Vientiane.
Commentaires plus généraux sur le Laos :
Le Laos est un tout petit pays, relativement peu populeux. En fait, c’est le moins populeux d’Asie avec seulement 5.8 millions d’habitants (Le routard, 2004). Il a connu des invasions multiples, dont par la Thaïlande, par la France (d’où l’utilisation du Français à divers endroits), mais aussi par la États-Unis qui y ont déchargé des milliers de bombes lors de la guerre contre le Vietnam. On y retrouve donc des vestiges de ces bombes, dont certaines n’ont pas explosé et qui constituent toujours une menace pour les habitants. Nous n’avons pas pu constater nous-mêmes, mais il semble qu’on retrouve dans le pays plusieurs personnes handicapées à la suite des effets de ces bombes et des mines antipersonnelles. Il s’agit aussi d’un pays communiste qui a connu une période très rigide qui a amené notamment l’exode de centaines de Laotiens et Laotiennes à la même époque que les Boat People du Vietnam. Aujourd’hui, le régime s’est assoupli et des mesures sont prises pour favoriser le retour des exilés des années 1970 qui arrivent avec du capital, élément essentiel pour le développement de ce pays parmi les plus pauvres de la terre. De plus, on y retrouve 68 ethnies différentes (Le routard, 2004), ce qui en fait un pays très diversifié.
Luang Prabang
Notre premier arrêt a été à Luang Probang, ancienne capitale impériale et aussi reconnu comme patrimoine mondial par l’UNESCO. Ainsi de nombreuses mesures sont prises pour restaurer cette ville et lui donner des équipements touristiques. Le rythme est calme et posé et on y retrouve de nombreux centres de massothérapie à prix très modestes (environ 3 à 5$ pour un massage d’une heure – thai, laotien ou kmu). Bref, un endroit très bien pour finir notre cure de repos. Cependant, c’est un endroit plus difficile sur le plan de la recherche, puisque peu de personnes parlent l’Anglais ou le Français. Il nous fallait, par exemple, pointer notre choix sur le menu au restaurant si on ne voulait pas avoir de surprises. Outre les prix qui nous étaient donnés habituellement en argent américain, la conversation n’était pratiquement pas possible. De plus, contrairement à ce qu’on avait connu en Inde, les Laotiens, et encore plus les Laotiennes, sont réservés et se tiennent quelque peu à distance des touristes étrangers. En fait, j’(Gilles) ai rencontré un jeune universitaire par hasard la veille du départ avec qui j’ai pu avoir une très courte conversation. Sinon, ce fût limité. J’(Gilles) en ai profité pour préparer ma présentation pour le Cambodge à la fin du mois qui devait être remise assez tôt pour être traduite en Kmer et aussi corriger le mémoire d’une étudiante. Pendant ce temps, Jeanne-Mance a vécu une expérience des plus captivantes pour elle : deux jours avec les éléphants.

Deux jours avec les éléphants
Pour celles et ceux qui me connaissent, vous savez mon amour et mon affection toute particulière pour les éléphants. Avant de partir pour le voyage, un de mes objectifs était d’être en contact avec des éléphants. Un contact non pas touristique où l’on fait un tour de ville assis dans un siège porté par un éléphant mais une véritable rencontre où l’éléphant et moi nous nous regarderions dans les yeux. C’est à Luang Prabang que j’ai trouvé une entreprise nommée Tiger Trail. Cette compagnie a un très grand souci de faire du tourisme responsable. Par exemple, les profits tirés d’un billet sont répartis entre les gens du village (40 %), l’entreprise (15%) et le reste va au développement d’un projet de protection des éléphants. Les éléphants sont d’ailleurs bien traités dans ce camp. En regardant la publicité, Gilles me dit : « Jeanne-Mance, c’est pour toi ; il me semble que tu aimerais cela ». Je prends les informations et j’achète un billet. Le jour du départ, à ma grande surprise, nous n’étions que deux à participer ce jour-là à l’excursion. Remarquez que je n’ai pas trouvé cela désagréable du tout. Nous parcourons la forêt pendant 45 minutes dans des chemins tortueux, traversant des villages pour arriver enfin au camp des éléphants. On se rend de l’autre côté de la rivière par un petit bateau. Des mahouts nous attendent. Les mahouts sont des hommes qui entrainent les éléphants, ce sont eux qui sont assis derrière nous pour conduire l’éléphant. Ce métier se transmet de père en fils. Les filles ne peuvent pas devenir mahout. Le mahout qui m’a accompagné pendant ces deux jours se nomme San, il a 35 ans mais il en paraît 25. Dès que nous arrivons, tout de suite on monte sur l’éléphant dans un siège. En fait, c’est plutôt une adaptation rapide au pas de l’éléphant. Après 15 minutes, on s’assoit dans le coup de l’éléphant alors que le mahout est dans le siège. Cette première promenade dure 1 heure et demie. On va dîner. Vers 14 heures, une autre promenade d’une heure et demie et cette fois-ci sans aucune protection sinon que de s’accrocher aux oreilles de l’éléphant. Le mahout est toujours derrière nous. Vers la fin de l’après-midi, nous allons reconduire les éléphants dans la forêt pour la nuit et nous prenons notre souper. Le lendemain matin, nous allons chercher les éléphants dans la forêt pour les amener au bain dans la rivière et nous allons les reconduire au camp par la suite. C’est déjà terminé, nous prenons notre douche, notre dîner et revenons à Luang Prabang. Quelle bête magnifique que l’éléphant ! Surtout quand nous sommes dans son cou, nous voyons de très près ses petits poils sur la tête. C’est très impressionnant ! Mon éléphant avait 45 ans et se nommait Man Soan. Nous avons eu un contact très agréable elle et moi car pour faire ce genre de travail, ce sont les femelles qui sont utilisées. J’ai pu la toucher, la caresser, lui parler, la nourrir de bananiers, la baigner, bref un grand rêve qui s’est réalisé. Petit cours sur les éléphants : les éléphants ne dorment que 30 à 45 minutes par nuit, debout les yeux fermés. La moyenne d’âge des éléphants est de 60 ans pour ceux qui ont travaillé dans les champs et de 120 ans pour ceux qui n’ont jamais travaillé. On remarque qu’un éléphant est malade quand il n’y a plus d’eau dans la trompe ou quand il bouge sa tête constamment. Un mahout est attribué à un seul éléphant.

On retrouve au moins deux douzaines de temples bouddhistes dans cette petite ville qu’est Luang Prabang, chacun avec sa propre histoire et son groupe de moines. Tous les matins, vers 7 heures, les moinillons font la parade pour recueillir les aumônes de la population et ainsi pouvoir déjeuner. C’est un moment sacré dans le village. Nous y avons assisté un matin alors que nous déjeunions avant une expédition de quatre heures sur le Mékong pour y voir les cavernes des Bouddhas et le village de whisky. Cette visite au village de whisky nous a quelque peu déçus compte tenu que le village est devenu très touristique. Nous sommes en fait très peu en contact avec la population locale sinon par les multiples petits kiosques d’artisanat de toute sorte. J’ (Gilles) ai appris par la suite, la veille de notre départ, qu’il aurait été possible d’arranger une visite moins touristique dans d’autres villages avec un guide local qui aurait aussi pu servir d’interprète au besoin, mais il était trop tard pour nous.
Nous logions dans un tout petit guest house bien situé, tout près du marché, des restaurants. D’ailleurs, à Luang Prabang, tout est centré.
Vientiane
Nous sommes donc partis par la suite à Vientiane où nous attendait Daniel Reinharz. Vientiane est la capitale nationale avec une population environ équivalente de celle de la ville de Québec. C’est là que se retrouvent les services de toutes sortes, y inclus plusieurs ONG. Nous avions la chance d’y rencontrer un collègue de médecine de l’Université Laval qui y est établi depuis juillet et ce, pour toute son année sabbatique. Il est déjà bien intégré et nous a grandement facilité les choses. Notamment, il nous a amenés dans un brunch chez Pascal, un de ses collègues Français qui enseigne aussi la médecine ici et sa conjointe Marie, responsable de Médecins sans frontières pour le Laos. S’y retrouvaient d’autres Françaises installées ici dont une femme d’origine Laotienne dont la famille a émigré en France dans les années 70 et qui est revenue vivre ici. Des gens très sympathiques qui nous ont livré leurs impressions sur la vie au Laos. De plus, il est un peu plus facile de converser avec des Laotiens à Vientiane, notamment parce que plus de gens parlent l’Anglais. Ici aussi, le nombre de temples bouddhistes est impressionnant. On ne fait pas deux pas dans le centre-ville sans trouver un temple, certains étant de grande dimension, tous abritant leur groupe spécifique de moinillons. En fait, on a appris qu’il demeure usuel que les familles envoient un de leurs garçons devenir moine mais aussi que cela constituait un moyen pour plusieurs d’avoir accès à l’éducation. Ainsi, plusieurs ne sont moines qu’un certain nombre d’années. Ils peuvent recevoir l’éducation nécessaire et obtenir une profession permettant l’accès au travail, ce que leurs parents, trop pauvres, ne pourraient leur offrir. Contrairement aux cloîtres que l’on connaît, ces moines demeurent très libres de leurs mouvements, de telle sorte qu’on les rencontre un peu partout, y inclus dans les café Internet. C’est ainsi que j’ (Gilles) ai fait la connaissance de Nee, un jeune novice de 20 ans qui fait ses études collégiales. Il est originaire d’un petit village du sud du Laos. Il est l’aîné d’une famille de trois enfants et ses parents ne voulaient et ne pouvaient payer des études à leur fils alors que Nee tenait à poursuivre ses études et éventuellement devenir médecin. C’est comme cela qu’il est devenu novice. Il se lève donc vers 4h00 le matin comme tous les moinillons pour prier Bouddha puis, c’est la quête à travers la ville pour le déjeuner. Il semble que certains matins la quête est très bonne mais que d’autres fois, le déjeuner est très limité. Puis, ce sont les cours avec un arrêt vers midi pour le lunch qui est fourni par le temple. Puis c’est le retour en classe pour l’après-midi et le soir chacun fait ses travaux scolaires ou rencontre des amis. Il n’y a pas de souper le soir. Compte-tenu que le lever est très tôt, la plupart se couchent vers 20h00 ou même parfois avant. Les nonnes sont beaucoup moins nombreuses. Elles n’ont pas le droit de quêter et dépendent donc des moines pour obtenir de quoi manger.
J’ai (Jeanne-Mance) fait la connaissance de deux organismes qui viennent en aide aux jeunes. D’abord Big Brother Mouse. Il s’agit d’une maison qui écrit, publie, édite des livres et particulièrement des contes pour les enfants. Quelques-uns d’entre eux sont des livres scolaires. Le principe est assez simple. Nous nous rendons à cette maison et nous achetons un certain nombre de livres. Les gens qui y travaillent connaissent bien les besoin des écoles. Ainsi des paquets sont déjà préparés. C’est ainsi que j’ai acheté des livres et par la suite, je suis allée rencontrer la directrice d’une école pour les lui donner. J’ai passé deux heures dans la classe avec les enfants. Très beau moment du voyage.
Un autre organisme qui s’appelle Friends International. À Vientiane, une concertation de plusieurs organismes dont l’UNESCO, le Ministère de l’emploi au Laos, Friends Intenational (et d’autres, dont j’oublie le nom) a permis l’ouverture d’un restaurant pour les jeunes de la rue. Ce sont les jeunes qui font la cuisine, servent aux tables. Évidemment, ces jeunes reçoivent un salaire. Il y a en d’autres dans quelques pays dont le Vietnam et le Cambodge. Gilles et moi allons sûrement les chercher pour encourager ce mouvement.
Je (Jeanne-Mance) ne peux terminer ce blog sans parler de l’extraordinaire rencontre que j’ai faite. Malheureusement, j’ai oublié de demander à cette personne la permission de mettre sa photo sur le blog mais quand même je vous raconte mon moment avec elle. Nous étions en train de déjeuner dans un restaurant français. Au côté de nous, il y avait un québécois qui parlait avec une dame de Londres. Gilles a entretenu la conversation avec le Québécois et moi avec cette dame. Ce matin-là, elle avait planifié une visite au musée du textile dans un village pas très loin en tuk-tuk ( plus ou moins 20 minutes). Elle m’a offert de l’accompagner. J’ai dit oui sans aucune hésitation. C’est ainsi que nous avons passé 5 heures ensemble. Après la visite, je l’ai invitée au restaurant des jeunes dont j’ai parlé plus haut. Elle a 80 ans, célibataire, et voyage à travers le monde depuis qu’elle travaille. Cependant, elle ne pouvait que voyager pendant ses vacances, ce qui, d’après elle, n’était pas suffisant. Maintenant retraitée depuis 35 ans, elle peut passer 2 à 3 mois dans un pays. Au Laos, elle y était pour 6 semaines. Elle marche d’un pas alerte, ses cheveux gris sont magnifiques. Elle parle bien le Français et l’Espagnol. C’est une femme cultivée, qui aime le théâtre, le cinéma, les expositions d’art, etc. D’ailleurs, c’est elle qui nous a parlé d’un spectacle de musique traditionnelle auquel nous nous sommes empressés de nous procurer des billets. C’est une femme de conviction et profondément engagée. Par exemple, elle ne voyage que dans les pays du Tiers Monde. Pour elle, les pays riches n’ont pas besoin de son argent. Elle dit ne pas en avoir beaucoup mais ce qu’elle a, elle veut le partager avec les gens qui en ont vraiment besoin. Au Guatemala, elle soutient une jeune fille depuis plusieurs années. Elle a maintenant 35 ans, mariée, avec deux enfants. Elle a pris en charge cette enfant quand elle avait 5 ans. Elle m’a dit que le « hasard » met sur son chemin des enfants qui ont besoin d’elle. Elle est très préoccupée par la situation des enfants dans le monde. Elle ne croit pas aux organisations d’aide internationale. Elle préfère donner directement aux personnes en sachant très bien où va son argent. Souvent cette aide supporte l’éducation des enfants. Ce qui m’a le plus étonnée, c’est qu’elle ne soutient que des filles. Elle croit profondément que les garçons peuvent survivre, avec difficultés bien sûr, mais ils peuvent s’en sortir. Mais les filles, selon elle, souvent ne s’en sortent pas. Elles sont souvent vouées à la prostitution, dans la rue, maltraitée, rejetée du simple fait qu’elles sont des filles. Je lui ai fait connaître Big Brother Mouse. Le lendemain elle y allait car, à son âge, me dit-elle, elle se réserve une seule activité par jour. Je me considère très choyée de rencontrer cette femme d’une lucidité exceptionnelle. Nous logions dans un hôtel, Le Chantra, situé juste en face du temple Wat Luang. Tous les matins, à 4 heures au son du gong les moines se lèvent et commencent leur journée.
Commentaires généraux sur les hommes au Laos :
Encore une fois, on doit faire preuve d’une grande prudence. Nous n’avons été que huit jours au Laos, la barrière de la langue a considérablement limité les échanges, nous n’avons lu que quelques articles plus scientifiques et quelques guides touristiques, nos échanges ont surtout eu lieu avec des étrangers établis au Laos et nos observations demeurent limitées aux deux plus grandes villes du pays alors que la majorité de la population est rurale, de plus, la réalité au Laos est multiple du fait même qu’il y a autant d’ethnies différentes..
Comme tous les pays communistes, on retrouve au Laos une égalité de droits pour les femmes. Du moins, en principes. Vu de l’extérieur, on retrouve autant de femmes que d’hommes qui travaillent dans les restaurants, les hôtels, les commerces, même un peu plus. On les voit travailler dans les champs. On voit les hommes conduire les taxis, les tuk-tuks et les bateaux, mais ils sont plus rares dans les champs. Les femmes sont habituellement vêtues de la jupe traditionnelle alors que les hommes sont habillés plus à l’Occidentale. Le pays ferait des avancées importantes sur ce plan de l’égalité pour les femmes, mais les traditions demeurent, semble-t-il, fortes et, même lorsque la femme est plus cultivée et occupe un emploi plus prestigieux que son mari, à la maison, il « passe devant, au premier plan ». Les tâches domestiques demeurent essentiellement féminines, semble-t-il, mais on a quand même vu plusieurs hommes portant un bébé.
Un peu comme en Inde, on retrouve, une homosocialité importante, quoique moins évidente qu’en Inde. L’homosexualité, pour sa part, serait très présente, mais cachée. Non pas légalisée mais tolérée. Par ailleurs, dans les campagnes contre le SIDA, toute la question des hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes (Men having sex with men – MSM) dont on accorde beaucoup d’importance dans toutes les campagnes de l’UNESCO, demeurerait un peu taboue et difficile à aborder avec le gouvernement. Un article sur la prévention du SIDA rapporte que le tabou relié à l’homosexualité ferait en sorte que plusieurs hommes gais se marient pour éviter d’être ostracisés. Par contre, les katois, comme on appelle ici les transsexuels, les transgenres et les travestis, sont, nous dit-on, très bien acceptés, même valorisés. Dans tous les questionnaires populationnels, par exemple, on demande le sexe en indiquant : « homme, femme ou autre », ce qui demeure encore tabou au Québec, même s.il s’agit d’une revendication des TS et TG depuis déjà quelques années.
Ici aussi, on sent les changements qui s’installent à vive allure. Beaucoup de personnes ont un téléphone cellulaire, les cafés Internet sont nombreux et toujours pleins (pas seulement de touristes), et des personnes qui revenaient ici nous ont dit constater des changements importants en quelques années à peine (routes, infrastructures, généralisation de l’utilisation d’Internet et du téléphone cellulaire, etc.). Où cela mènera-t-il le Laos ? Cela reste à voir…
De manière générale, le rythme de vie est calme et les gens sont posés. Le Bouddhisme, tel qu’il est appliqué ici, amène à prendre les gens comme ils sont, sans trop de flafla. Bref, un milieu où il fait bon vivre.
Il nous reste à remercier les gens qui ont bien voulu partager avec nous leurs visions du Laos ou leur propre témoignage. Merci surtout à Daniel pour tout le temps qu’il nous a accordé et d’avoir su si bien nous partager sa passion du Laos.

Références
Page, O., de Charbon, V., Keravel, A., Al Subaihi, I., Dumas, A.-C., Bordes, C., Bazaille, B., Poncelet, A., Burin des Roziers, M., Brouard, T., Lemauf-Beauvois, G., Poinsot, A., de Boisgrollier, M., Clemente-Ruiz, G., de Lestang, F. & Pallier, A. (2004). Cambodge – Laos. Le guide du Routard, Meudon : Hachette.
































2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien lut,encore une fois.Je m'imagine te voir sur un mastadone.Pas cher les massage en Gilles..xxxxxxxlyse et bob

Anonyme a dit…

Félicitation Gilles et jeanne-Mance
Malgré votre bref passage au laos, je vois que vous aviez fait la bonne connaissance avec le laos et son peuple, je suis un laotien exilé en france depuis 30 ans demeure présentement à Montréal,j'avous que je suis très impressioné
Amicalement votre